Fondée par le Dr Pol Henry, cette méthode thérapeutique
alternative puise dans la puissance des jeunes pousses, des bourgeons et des
radicelles des plantes pour en extraire tout le potentiel thérapeutique. Ces
« macérats » d’eau, de glycérine, d’alcool et d’extraits de
plante sont la clé de cette
« médecine des bourgeons ».
Le Dr Pol Henry avait baptisé cette méthode la «
phytoembryothérapie », elle fut par la suite renommée
« gemmothérapie » par l’homéopathe Max Tétau qui a beaucoup travaillé
sur cette approche thérapeutique en y associant certains principes de
l’homéopathie, dont la dilution des macérats contenant les extraits de plantes.
La gemmothérapie, comment ça marche ?
La gemmothérapie est donc une branche de la phytothérapie
puisqu’elle utilise des extraits de plantes à des fins thérapeutiques. Sa
particularité est de n’utiliser que le bourgeon d’une plante, et non ses
différentes parties, comme par exemple la tige, les sommités fleuries ou les
racines. Il s’agit de traiter une large gamme de problèmes somatiques et
psychiques grâce à des végétaux soigneusement choisis.
Étymologiquement, « gemme » signifie en latin
aussi bien le bourgeon que la pierre précieuse, mais la gemmothérapie n’est pas
la lithothérapie : elle n’utilise pas les vertus des pierres, mais bien
celle des plantes. Plus précisément, elle va utiliser les tissus embryonnaires
des plantes qui contiennent tout leur potentiel curatif. Selon le Dr Pol Henry,
le bourgeon qui est l’embryon de la plante comporte tout le potentiel
thérapeutique de la plante, avec une concentration extrême d’éléments actifs.
La phytothérapie va par exemple distinguer l’action curative
de la plante selon la partie utilisée : l’aubier de tilleul est
diurétique, tandis que sa fleur est calmante.
Mais en gemmothérapie @, le bourgeon de tilleul combinera l’ensemble des
vertus thérapeutiques des différentes parties de la plante.
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